Écrit par Muhammad Aslam, Peace Foundation Pakistan
Toutes les organisations font face à des défis lors de la mise en œuvre des projets, mais ces difficultés sont amplifiées en cas de coupures d’électricité ou d’instabilité du réseau. Chez Peace Foundation Pakistan, nous subissons régulièrement des coupures quotidiennes de 3h pendant les horaires de bureau, qui entraînent des retards de mise en œuvre des projets ou une surcharge de travail pour les collaborateur·rice·s le reste du temps.
Par exemple, les équipes de terrain reviennent au bureau pour rédiger leurs rapports. Si une coupure survient à ce moment-là, elles prennent du retard sur le reporting, qui se répercute par un retour sur le terrain plus tardif. Nous avons également le problème de collaborateur·rice·s qui demandent à s’absenter en dernière minute au motif qu’ils/elles ne peuvent pas poursuivre leur travail sans électricité. Sans oublier l’impact budgétaire de ces coupures, à savoir le coût du carburant pour les groupes électrogènes et le coût des panneaux solaires.
Nous avons adopté une série de dispositions pour faire face à cette contrainte. Parfois, nous sommes informés à l’avance des horaires de coupure, ce qui nous permet de planifier notre travail en conséquence. Nous réalisons les tâches prioritaires pour lesquelles nous avons besoin d’électricité lorsque le réseau fonctionne, et basculons sur d’autres types de travaux pendant la coupure.
Nous avons également pris d’autres initiatives:
Muhammad Aslam a 10 ans d’expérience dans le développement de projets, la levée de fonds et la création de partenariats pour étendre la couverture des services de santé sexuelle et reproductive (SSR). Titulaire d’un Master d’Economie et d’un diplôme en Culture et Sexualité de l’Université d’Amsterdam, il est Directeur des Programmes de Peace Foundation Pakistan depuis trois ans. Il y est reconnu pour ses compétences de coordination et sa capacité à construire des relations de travail solides avec les bailleurs et les acteurs des mécanismes d’urgence.