Écrit par Talking About Reproductive and Sexual Health Issues (TARSHI), Inde
Le stress et l’épuisement professionnel (burn-out) affectent la vie des personnes concernées à tous les niveaux, du travail à la santé en passant par les relations personnelles. Ils sont fortement corrélés au handicap psychosocial s’ils sont ignorés trop longtemps. Le travail de TARSHI sur la sexualité et les droits et la santé sexuels et reproductifs s’inscrit dans le cadre plus large du tabou sur la sexualité, qui se reflète dans presque tous les aspects de la vie humaine – de l’accès aux ressources, comme la santé, l’éducation, l’emploi et les espaces publics, à nos droits fondamentaux à la vie et à la justice. Les expériences de marginalisation fondées sur la sexualité et le genre sont des sources de stress majeures car elles peuvent affecter tant la vie quotidienne que l’estime de soi et le bien-être. Pour les personnes qui travaillent sur ces questions, s’engager aux côtés des victimes et les épauler dans leurs luttes peut générer un haut niveau de stress, surtout lorsque l’on a soi-même vécu (ou que l’on vit encore) une telle marginalisation. De multiples facteurs tels que la caste, le statut de handicap, la classe sociale, l’habitat rural ou urbain, la religion, etc., s’entrecroisent avec la marginalisation à laquelle une personne peut être confrontée en raison de sa sexualité et/ou de son identité de genre.
Pourtant, il est généralement admis que celles et ceux qui travaillent dans des organisations à but non lucratif, qui font du travail social ou de l’activisme, ont choisi cette vocation en « sachant parfaitement » qu’il leur faudra travailler avec des personnes en proie à diverses formes de détresse, que les rémunérations seront faibles et que ce sera un travail de longue haleine, car le changement prend du temps. Le sous-entendu implicite ou explicite est qu’ils et elles ne peuvent jamais « ressentir » de stress ou en parler. Se trouver en état de stress, ce serait être « inapte » à faire ce travail.
C’est totalement faux. Celles et ceux qui font du travail social, qui font partie d’organisations de la société civile, qui militent, etc. ont autant besoin que quiconque, sinon plus, de prendre soin d’eux/elles-mêmes, de gérer leur stress et de prévenir l’épuisement professionnel. « Le fait de suivre les luttes des gens au quotidien, associé à un sentiment d’impuissance sachant que l’on ne peut pas faire grand-chose au-delà d’un certain point, peut avoir des répercussions sur la santé et le bien-être psychosocial des travailleur·euse·s sociaux·ales/des activistes des droits humains.” (extrait du rapport Evaluation des besoins, 2019). En outre, nombre de celles/ceux qui font ce travail le font parce qu’ils et elles se sentent « appelé·e·s » à le faire – quelque chose dans leur expérience personnelle ou dans leurs valeurs résonne fortement avec leur mission, ce qui les fait s’identifier fortement aux luttes des personnes qu’ils et elles aident. Mais souvent, ces travailleur·euse·s se privent de la liberté de ressentir ou d’exprimer leur stress, ou de faire ce qu’il faut pour l’évacuer en prenant soin d’eux/elles-mêmes, car cela est perçu comme de l’égoïsme ou de l’incompétence professionnelle. Ils et elles se sentent coupables (ou sont amené·e·s à se sentir coupables – par leurs collègues, leurs camarades/pairs, la société, leurs supérieur·e·s hiérarchiques) de faire passer leurs besoins « avant » ceux des personnes qu’ils et elles côtoient.
Prendre soin de soi n’est pas égoïste et n’est pas un signe d’incompétence. C’est une préoccupation humaine et un élément fondamental du droit au bien-être, qui va au-delà de la « capacité à travailler ». Cela dit, l’importance de prendre soin de soi est aussi de permettre à celles et ceux qui font du travail social de rester impliqué·e·s dans leur travail – il est prouvé que le stress ou l’épuisement professionnel réduisent la capacité à se consacrer efficacement à son travail.
Cependant, le bien-être des activistes et travailleur·euse·s sociaux·ales ne dépend pas uniquement d’elles/eux. L’attention collective au bien-être consiste à considérer que le bien-être au travail n’est pas seulement de la responsabilité d’un individu, mais que tous les membres de l’équipe peuvent y contribuer et le façonner ensemble. L’attention collective au bien-être contribue à la progression et à la résilience tant du mouvement que des individus qui le composent.
Il existe un lien étroit entre prendre soin de soi et prendre soin les uns des autres. Nul ne peut prendre soin de soi longtemps dans un environnement où l’attention collective au bien-être fait défaut. Et l’on peut difficilement imaginer une attention collective au bien-être si les individus ne font pas une priorité de leur propre bien-être ou n’en comprennent pas l’importance.
L’existence d’un soutien moral et psychologique, qu’il s’agisse d’encourager les membres à prendre soin d’elles/eux ou d’une attention collective au bien-être, reflète l’intention d’une organisation de veiller au bien-être de tous ses membres.
Chez TARSHI, nous croyons fermement que les espaces clés dans lesquels un individu évolue – foyer, famille, lieu de travail/groupes informels/collectifs/mouvements, établissements d’enseignement – doivent être Sûrs, Inclusifs et Favoriser l’Affirmation de Soi (SIFA), en particulier dans le contexte du genre et de la sexualité. Un espace SIFA offre un environnement dénué de jugement, fondé sur les droits et reconnaissant la sexualité, où chacun·e peut se sentir en sécurité, parler sans crainte, découvrir et/ou vivre sa sexualité et son bien-être.
Ces espaces ne peuvent être SIFA que s’ils offrent aux membres la possibilité de comprendre, de reconnaître et d’exprimer leur stress et leurs préoccupations devant leurs responsables et les autres membres de l’équipe, sans craindre de subir des répercussions négatives.
Malheureusement, même dans les lieux de travail où le stress et l’épuisement professionnel sont reconnus, la responsabilité d’y remédier incombe trop souvent uniquement à l’individu – des phrases telles que « vous en faites trop » ou « vous devez apprendre à fixer des limites » sont couramment entendues, sans tenir compte des responsabilités de l’environnement de travail ou des autres membres de l’équipe.
La gestion du stress et la prévention du burn-out ne relèvent pas uniquement de la responsabilité des individus. Les êtres humains font partie d’un écosystème, et appartiennent à de multiples institutions – familles, lieux de travail, mouvements, sociétés plus larges, pour n’en citer que quelques-unes. Les lieux de travail et les collectifs doivent offrir un environnement propice pour que leurs membres puissent prendre conscience, reconnaître, exprimer et gérer le stress provoqué par leur travail ou par l’implication dans un mouvement, sans que cela soit perçu comme une menace pour la poursuite du travail ou le mouvement. De telles discussion ne doivent pas être assimilées à une remise en cause du style de gestion de l’organisation (qui doit néanmoins être ouvert au changement si beaucoup de collaborateur·rice·s se sentent stressé·e·s) ou de l’intention du collectif, bien que le collectif puisse discuter conjointement de son mode de fonctionnement si de nombreux·euses membres évoquent le fait qu’ils/elles se sentent stressé·e·s du fait de l’organisation du travail. Plus important encore, ces discussions ne doivent pas jeter le discrédit sur la motivation ou les capacités de la personne qui évoque le sujet.
Les lieux de travail pourraient régulièrement et conjointement développer des mécanismes d’attention collective adaptés aux besoins des différent·e·s membres de l’équipe, et garantir des espaces de sécurité et de courage – formels ou informels – pour que tou·te·s les membres, à tous les niveaux, puissent faire part de leurs sources de stress ou leurs émotions dans la mesure où ils/elles en ont envie (c’est-à-dire sans se sentir inhibé·e·s mais aussi sans se sentir obligé·e·s de partager quelque chose de profondément personnel). En discutant directement ou en donnant l’exemple (ou un mélange des deux !), les membres du personnel peuvent instaurer une culture de sensibilité aux réalités vécues par les un·e·s et les autres. Les cadres supérieur·e·s ont également la responsabilité de veiller à prévoir les ressources nécessaires pour que les membres de l’équipe puissent prendre soin de soi et des autres.
Pendant les confinements COVID, lorsque nous avons dû travailler à distance, nous avons institué des mises au point formelles avec tou·te·s les membres du personnel pour nous assurer que nous nous parlions régulièrement entre nous et avec nos responsables ; ces appels portaient sur le travail et sur des tâches spécifiques, mais aussi sur tout ce que les membres de l’équipe souhaitaient partager. Depuis notre retour au bureau, nous avons poursuivi cette pratique, même si la plupart d’entre nous se rencontrent régulièrement, car nous voyons l’intérêt d’entretenir régulièrement cet espace. Cela nous donne l’occasion de comprendre l’état d’esprit de chacun·e et d’identifier les formes de soutien dont chacun·e peut avoir besoin en fonction de son état de santé morale et psychologique.
Pour finir, nous soulignons que la santé morale et psychologique au travail est une voie à plusieurs sens ! Nous voulons que tou·te·s les membres de l’équipe, quelles que soient leurs années d’expérience, comprennent leurs droits et contribuent à la santé psychologique les un·e·s des autres sur le lieu de travail. Pour cela, il faut avoir la ferme intention de maintenir dans la durée les discussions et les pratiques, même face aux urgences et aux multiples priorités qui sont le lot commun des organismes à but non lucratif/des collectifs/des petites équipes. Cela peut être difficile (nous comprenons !), mais nous pensons que c’est décisif pour la longévité et la durabilité de l’organisation/du collectif/du mouvement.
Le plaidoyer consiste à remettre en question de structures bien ancrées qui sont des causes majeures de stress et qui échappent à notre contrôle immédiat, – comme le patriarcat, la discrimination fondée sur la capacité physique, un système de justice pénale insatisfaisant, l’homophobie, la discrimination de caste, etc. Nous avons beau souhaiter que ces inégalités systémiques n’existent pas, elles sont là et provoquent un stress très réel dans notre vie. Le plaidoyer est également un processus à long terme : il arrive que l’on ne voie pas de changement dans les systèmes et les sociétés, ni d’affaiblissement de ces facteurs de stress structurels, au cours de sa vie. Dans de tels cas, il n’est parfois pas possible de s’attaquer à la source de notre stress, mais seulement de le gérer en trouvant des moyens d’y faire face et de limiter ses effets dans notre vie quotidienne.
Prendre soin de soi régulièrement est d’une importance particulière à cet égard. Il en va de même de la solidarité avec d’autres personnes confrontées à ces effets, pour gérer les sources sociétales de stress et y résister. Parfois, nous pouvons décider de nous rassembler et de contester ces structures discriminatoires. À d’autres moments, nous ne pouvons que partager des ressources, tangibles ou non, pour supporter ces causes de stress. Ou encore offrir de la bienveillance et du réconfort alors que nous devons faire avec un monde organisé autour de ces structures. Une communication ouverte et des espaces de courage (pas seulement de sécurité) créés avec d’autres acteurs engagés dans le plaidoyer peuvent aider les individus à parler de leur stress avec honnêteté et vulnérabilité, et à obtenir le soutien des autres pour poursuivre ou ajuster leur travail, ou faire une pause. Nous pensons que tout programme de plaidoyer devrait intégrer une composante de santé psychologique et de bien-être pour assurer sa pérennité dans le temps. Nous pensons que ces différents systèmes de soutien peuvent contribuer à nous rappeler qu’il ne s’agit pas toujours de faire changer radicalement la société, mais de faire des petits pas qui ouvriront la possibilité d’un changement.
Au sens le plus simple, prendre soin de soi consiste à s’écouter et à faire des choses que l’on sait bénéfiques pour soi – ce qui implique de faire un effort et de prendre du temps sur d’autres activités et préoccupations. Prendre soin de soi, c’est affirmer que notre personne est importante et que s’occuper de soi est au moins aussi important que de s’occuper de quelqu’un d’autre ou de se consacrer à des préoccupations extérieures.
Chez TARSHI, nous pensons que prendre soin de soi est une question de féminisme et de droits humains, car pour celles et ceux d’entre nous qui font du travail social, prendre soin de soi ne figure pas ou peu sur la liste des priorités. Lorsque l’on a fait d’aider les autres le but de sa vie et de son travail, prendre soin de soi est oublié, considéré comme égoïste, ou une source de culpabilité – et c’est pourquoi prendre du temps pour soi est une décision si radicale.
Prendre soin de soi est une question de féminisme et de droits humains également parce qu’il existe des catégories de personnes culturellement et socialement conditionnées à ne pas prendre du temps pour elles-mêmes. Une mère de famille. Quelqu’un qui a du mal à joindre les deux bouts. Un·e aidant·e qui s’occupe d’une personne âgée ou d’une personne en situation de handicap. Les personnes en marge de la société se voient refuser le droit de prendre soin d’elles-mêmes.
Considérer que prendre soin de soi est un droit humain fondamental, en tant qu’organisation travaillant sur la sexualité, les DSSR et le bien-être, c’est aussi réaffirmer le rôle que joue l’attention à soi (lorsqu’elle est soutenue par une attention collective au bien-être) dans le maintien de la capacité de nos membres (et de notre équipe) à œuvrer pour rendre les droits sexuels et reproductifs accessibles à tou·te·s. Prendre soin de soi nous préserve, nous aide à comprendre quand faire des pauses, et restaure notre énergie alors que nous poursuivons notre parcours pour faire du bien-être sexuel une réalité pour tou·te·s.
Pour en savoir plus : https://www.tarshi.net/selfcare/basics-of-self-care/
Depuis plus de vingt ans, TARSHI a toujours intégré des initiatives de gestion du stress et de prévention de l’épuisement professionnel dans ses programmes, tant pour les équipes internes que pour les client·e·s/appelant·e·s/autres ONG, etc.
L’importance accordée à ce domaine a permis de construire une base de connaissances et d’engagement à la fois interne à l’organisation et externe, fruit d’un parcours de capitalisation de connaissances et d’analyse critique. Forte de ces expériences, TARSHI a dès le début reconnu l’importance de l’attention portée au bien-être personnel des conseiller·ère·s. L’organisation a mis en place un module solide de prévention du burn-out dans les formations internes des conseiller·ère·s du service d’assistance téléphonique, depuis les premières années il y a plus de 25 ans, et a contacté d’autres personnes et organisations dans le domaine des services sociaux et de la défense des droits pour travailler sur cet aspect de la résilience à long terme.
Nous envisageons et pratiquons le soutien moral et psychologique en nous aidant mutuellement à apprendre (ou à renforcer notre capacité) à prendre conscience de nos émotions, de nos réactions et de notre état d’esprit général. Cela nous aide à anticiper les besoins de l’autre et à intervenir lorsque l’un·e d’entre nous a besoin d’un soutien supplémentaire, que ce soit par une action ou par une conversation. Nous pratiquons régulièrement l’attention au bien-être en équipe, en apprenant de nouvelles techniques les un·e·s des autres. Nous prêtons attention aux valeurs que chacun·e d’entre nous apporte à l’équipe, pour les apprécier, en tirer des enseignements et les reconnaître avec enthousiasme.
Nous nous efforçons de tenir à jour les descriptions de poste, d’organiser des entretiens professionnels tous les six mois, d’utiliser des processus d’évaluation anonymes à 360 degrés et de garantir un espace de discussion ouvert à tout moment de l’année.
Nous cherchons à choisir nos activités avec discernement, tout en étant conscient·e·s des besoins de l’organisation pour soutenir son travail. Nous pouvons dire non à des activités qui se présentent dans un délai très court, faire une pause dans notre travail pour nous concentrer sur des besoins internes, ou même exercer une introspection sur nos activités – pourquoi faisons-nous telle activité, comment contribue-t-elle à notre objectif ainsi qu’au mouvement dans son ensemble ? Nous essayons de réfuter l’idée de productivité ou de croissance linéaire, en choisissant de façon plus délibérée la direction que nous voulons donner à l’organisation dans les années à venir. Ces approches et ces questions nous aident à rester pertinent·e·s – vis-à-vis de ce que nous voulons être et de ce que nous voulons faire.
Au-delà du travail, nous pensons (et espérons) que ces mesures ont un effet positif sur nos collaborateur·rice·s dans leur vie personnelle, et qu’ils et elles pourront répliquer ces conversations dans leur entourage.
Une première étape consiste à comprendre les tensions uniques qui découlent du travail sur la sexualité et les DSSR, compte tenu de la stigmatisation et du tabou attachés à ces questions à différents niveaux, dans diverses communautés. La sexualité et les DSSR posent particulièrement problème dans les communautés marginalisées en raison de leur identité de genre, de leur identité sexuelle, d’un handicap, de leur profession, de leur état de santé psychologique, de leur classe sociale, de leur caste et de leur situation géographique ; et surtout pour les personnes qui se trouvent marginalisées à plusieurs titres, ainsi que les enfants et les jeunes. Les causes du stress sont souvent systémiques, c’est-à-dire qu’elles découlent de problèmes sociaux et politiques tels que des environnements ou des lois homophobes et transphobes, des conflits armés, des discriminations régionales, etc. Il est essentiel de comprendre et de reconnaître la diversité des causes de stress pour explorer ce qu’impliquerait un espace sûr pour les activistes des DSSR.
Il est tout aussi important de comprendre que de nombreux·ses militant·e·s pour les DSSR doivent toujours composer dans leur vie avec des environnements qui peuvent être injustes, inégaux, patriarcaux et non respectueux des droits humains. Par exemple, une personne qui sensibilise et conseille les communautés sur les pratiques sexuelles sûres peut se trouver dans l’incapacité de négocier des pratiques sûres avec son partenaire à domicile. Ou encore, un·e conseiller·ère qui travaille avec des personnes homosexuelles peut vivre avec des proches qui ne le/la soutiennent pas, ou qui s’attachent à des préjugés. Cette dissonance entre notre travail, notre identité et un environnement « familial » différent peut être pesante et conduire à l’épuisement, si elle n’est pas gérée sur la durée. Un espace sûr pour les activistes des droits sexuels et reproductifs doit tenir compte de cette dissonance et offrir des outils pour aider les membres à la supporter.
Dans le même ordre d’idées, un autre point à prendre en compte est l’accessibilité de cet espace sûr et la prise en compte des besoins de tou·te·s les membres, quelles que soient leur identité et leur cause de marginalisation. Les identités et les expériences diverses des individus sont-elles reconnues et respectées ?
Enfin – et nous ne saurions trop insister sur ce point – un espace sûr pour les activistes des droits sexuels et reproductifs n’oublie pas le plaisir et en fait une priorité ! Le plaidoyer pour les droits et la santé sexuels et reproductifs se concentre souvent sur les violations et les situations d’injustice, et dans ce processus, il est facile d’oublier que les individus ont également droit au bien-être sexuel et à une sexualité agréable – et oui, les militant·e·s et les activistes aussi !
Les bases du bien-être au travail : https://www.tarshi.net/selfcare/ – une mine de ressources et d’idées pour prendre soin de soi et développer l’attention collective au bien-être.
Notre formation éclair en ligne : Réfléchir, Réajuster, Renouveler – gestion du stress et prévention des burn-out pour celles et ceux qui travaillent à prendre soin des autres : https://www.tarshi.net/ecourses/courses/reflect-realign-renew/
Des idées à mettre en pratique pour les individus ou les membres de votre équipe : https://www.tarshi.net/selfcare/ideas-for-you/
Des posts sur les réseaux sociaux avec images – techniques appliquées par notre équipe :
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For over 25 years, TARSHI (Talking About Reproductive and Sexual Health Issues) has been working towards expanding sexual and reproductive choices in people’s lives in an effort to enable them to enjoy freedom from fear, infection and reproductive and sexual health problems. TARSHI’s work on sexuality is from an affirmative and rights based perspective, a fresh change from perspectives that often restrict sexuality within a disease prevention, violence against women, or sexual minorities framework.
TARSHI is currently (2019 – 2025) also working towards creating Safe, Inclusive, Self-Affirming, or SISA spaces. A SISA space offers an environment that is non-judgmental, rights-based and sexuality-affirming, where people can feel safe and free from fear to talk about, learn about and/or experience their sexuality and sexual wellbeing. It is an ideal we wish to work towards, where sexuality is no longer surrounded by shame or taboo.