Le dialogue dématérialisé « Parlons des aptitudes pratiques du quotidien, de façon plus globale » s’est tenu du 23 novembre au 3 décembre 2021.
Nous avons initié une plateforme unique en son genre, qui permet à la société civile et aux activistes issu·e·s de la base de piloter, discuter et partager leurs stratégies pour enraciner l’éducation complète à la sexualité (ECS) dans des contextes concrets. Avec plus de 30 sessions organisées, le Dialogue a réuni plus de 350 participant·e·s représentant une centaine d’organisations et plus de 25 pays.
L’évènement était organisé par AmplifyChange, Faith to Action Network, Aahung, Human Sciences Research Council (HSRC) et le Réseau Africain de l’Education pour la Santé (RAES) – des spécialistes du financement et du soutien à l’activisme de la société civile pour l’ECS et pour les droits et la santé sexuels et reproductifs (DSSR). Ce partenariat a réuni un réseau mondial d’expert·e·s et de personnes qui mettent en pratique ou qui utilisent l’ECS au quotidien, pour ouvrir une discussion inclusive et honnête sur comment concrétiser l’ECS grâce au plaidoyer et à l’activisme.
Le dialogue a mis à l’honneur des approches de bas en haut, qui misent sur l’appropriation des programmes par les communautés et qui sont capables de se remettre en question et de redéfinir les défis et les réussites face à la situation évolutive de l’éducation complète à la sexualité.
Le dialogue s’est attaché à rechercher et à faire connaître différentes sources d’expertise, en amplifiant la voix des chercheur·euse·s, des jeunes, des organisations locales de la société civile (OSC) et des bailleurs. Nous avons pris des risques pour initier des collaborations avec des personnes localement influentes, issues des milieux religieux, laïques et traditionnels, et gagner de nouveaux·elles allié·e·s à associer aux prochaines étapes du plaidoyer pour l’ECS.
Les principales conclusions du dialogue sont :
Des discussions notables ont aussi émergé autour de la production de preuves – nous avons reconnu qu’il existe déjà un corpus de données bien fourni montrant l’importance de l’ECS et les moyens de la mettre en œuvre. Les participant·e·s ont donc conseillé de mettre l’accent sur la diffusion de ces connaissances pour qu’elles nourrissent les politiques et les pratiques.
Le dialogue « Parlons des aptitudes pratiques du quotidien, de façon plus globale » a ménagé un temps et un espace pour nous retrouver et renforcer notre capacité en tant que mouvement, en reconnaissant que les lignes directrices actuelles sur l’ECS ne sont pas universellement appliquées et ne peuvent pas l’être. Et surtout, nous avons mis en lumière le pouvoir et les réussites de la société civile – c’est une approche qui fonctionne, et qui doit donc continuer à être écoutée, priorisée et financée.
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